L’ARA MILITAIRE

Statut IUCN

classification

Nom scientifique Ara militaris

Ordre Psittaciforme

Famille Psittacidé

L’ara en chiffres

Poids 0,9 à 1,1 kg

Incubation 25-28 jours

Longévité 60 à 80 ans

Taille 70 cm de haut

Portée 2 à 3 petits

alimentation

fruits-légumes

REPARTITION

Forêts inondées d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale, depuis l’ouest du Mexique jusqu’en Bolivie et à l’ouest du Venezuela

 

 

Au zoo

McGee, Gips et DiNozzo sont nos trois Aras Militaires. Ils sont dans une volière en compagnie de deux Aras Macaos, un Amazone, et nos saïmiris (petits singes jaunes et noirs).

Biologie

Ce grand perroquet vert a le front rouge et une partie de ses ailes sont bleues.

Ils vivent en couple généralement fidèles et ils sont souvent vus en bandes d’une quarantaine d’oiseaux quand ils s’installent pour la nuit dans les grands arbres ou sur les façades des falaises.ara militaire3Ce sont des oiseaux très bruyants qui se font remarquer à l’aube et au crépuscule, pendant leurs trajets entre le dortoir et leur zone de nourrissage. Pendant ces vols, les deux partenaires du couple volent ensemble, l’un près de l’autre.
Les aras sont des oiseaux extrêmement intelligents. Bien souvent, leurs capacités cognitives sont comparées à celle d’un enfant de 4 ans. Les perroquets sont d’ailleurs réputés pour leurs talents d’imitateurs. Dans la nature, cette capacité étonnante leur serait utile pour faire fuir les prédateurs en imitant des sons qui leur feraient peur.

Conservation

Comme tous les perroquets, l’ara militaire est victime de sa beauté et de son intelligence. De plus en plus demandé sur le marché des Nouveaux Animaux de Compagnie, il est victime de captures illégales.

Il doit également faire face à une déforestation intensive, en partie liée au marché du bois exotique. La France en est d’ailleurs le plus gros importateur européen. En favorisant les essences locales ou en sélectionnant le bois exotique labellisé, nous évitons l’exploitation intensive, et bien souvent illégale, des forêts tropicales.

La perte de son habitat est également lié au bétail et à l’agriculture.