LE GUEPARD

guépard carnivores mammifères

Statut IUCN

redlist-en-danger

Classification

Nom scientifique Acinonyx jubatus

Ordre Carnivores

Famille Félidés

Le guépard en chiffres

Poids 35 à 70 kg

Gestation 90 à 95 jours

Longévité 10 à 15 ans

Taille 1m30 de long et 70 cm pour la queue

Portée 1 à 8 petit(s)

Alimentation

viande

Repartition

Forêts, broussailles, terrains rocheux d’Afrique centrale et d’Iran

guépard

Au zoo

Trois guépards sont présents dans une vaste plaine de plus d’un hectare. La doyenne, Engova va sur ses 13 ans. Elle est suivie d’une nouvelle femelle arrivée pendant l’été 2018, Djimbia, puis d’un jeune mâle de 2 ans arrivé un mois après, Kitemba.

Biologie

Le guépard est le seul représentant de son genre (Acinonyx) et 5 sous-espèces sont actuellement reconnues.

Le guépard se reconnait au premier coup d’œil grâce aux deux lignes noires reliant le coin de ses yeux à ceux de sa bouche (larmiers). Ces lignes sombres permettraient d’améliorer la vision de l’animal en diminuant les reflets du soleil.

Il est le mammiguepard_zoo_vendeefère terrestre le plus rapide au monde. Il peut aller jusqu’à 110 km/h mais sur une distance maximum de 275m. Ce n’est pas un bon coureur mais un bon sprinteur. Ses griffes sont seulement semi-rétractiles afin d’adhérer pleinement au sol et ainsi de gagner de la vitesse.

Cependant, elles ne lui permettent pas de grimper aux arbres. Sa queue est aussi un atout pour la course puisqu’elle lui sert de balancier afin de s’équilibrer et de pouvoir changer aussitôt de direction en pleine vitesse.

Après une course, le guépard ne peut pas se nourrir ou combattre immédiatement.

Le guépard est un félin assez sociable et il n’est pas rare d’observer cet animal en groupes (généralement des jeunes mâles d’une même portée). Les femelles sont solitaires.

Conservation

Cette espèce participe à un Programme d’Élevage Européen (EEP).

L’UICN a classé l’espèce dans la catégorie «Vulnérable» et deux de ses sous-espèces sont «En danger critique d’extinction» (guépard d’Iran et celui d’Afrique du nord-ouest).
La disparition de l’espèce s’explique par une consanguinité importante, une forte mortalité juvénile, la perte de son habitat, la diminution du nombre de ses proies, les conflits avec l’homme et une capacité réduite à survivre dans les parcs et réserves à cause de la présence des grands prédateurs.