Les oiseaux

LE PYGARGUE A TETE BLANCHE

Statut IUCN

 

classification

Nom scientifique Haliaeetus leucocephalus

Ordre Falconiformes

Famille Accipitridés

Le pygargue en chiffres

Poids  3 à 6 kg

Incubation  5 à 6 semaines

Longévité  30 ans

Taille 71 à 96 cm

Portée 1 à 3 œufs

alimentation

poissons

REPARTITION

côtes, lacs, rivières du continent nord américain

 

 

Biologie

C’est un grand rapace dont la queue et la tête sont blanches. Son plumage est brun noir. Son bec est doré et très puissant. Ses yeux sont jaunes et ses ailes sont beaucoup plus longues que celles de l’aigle royal. Ses serres sont crochues et puissantes. Le juvénile est sombre et n’a que quelques tâches de blanc et son bec est noir. L’espèce présente un dimorphisme sexuel, car les femelles sont 25 % plus grandes que les mâles.  Le pygargue à tête blanche fut longtemps persécuté avant de devenir une espèce protégée puis l’emblème des États-Unis en 1978.

Conservation

Les persécutions du Pygargue à tête blanche par l’homme et l’empoisonnement par les pesticides, ont rendu cette espèce rare, surtout dans l’est des Etats Unis. Les ravages des polluants chimiques sur les femelles les rendent incapables de fabriquer les coquilles des œufs, ou alors, celles-ci sont très fragiles, mettant en péril la reproduction.

Il a longtemps été accusé à tort de porter préjudice aux pêcheurs, à cause des quantités de saumons prélevés par l’espèce. On leur a aussi reproché de tuer des moutons quand ceux-ci se trouvent en terrain découvert. D’un autre côté, il aide au contrôle des populations de rongeurs qui consomment trop de végétation, et en privent le bétail.
Des mesures de réhabilitation à long terme ont entamé une lente augmentation des effectifs, avec la protection des sites de reproduction, et l’installation de plateformes de nidification.

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L’IBIS SACRE

Statut IUCN

 

classification

Nom scientifique Threskiornis aethiopicus

Ordre Ciconiiformes

Famille Threskionithidés

L’ibis sacré en chiffres

Poids 1000 à 1500 g

Incubation 28 jours

Longévité 21 ans

Taille 89 cm

Portée 2 à 4 petits

alimentation

 

 

répartition

zones humides

calao L 

 

Biologie

L’ibis sacré est un oiseau de taille moyenne à l’aspect robuste. Le plumage du corps est blanc alors que la tête et le cou sont noirs et dénudés (la couleur noire est celle de la peau). Le bout des ailes et le bas du dos sont également noirs. Le bec très caractéristique est épais et recourbé. Les sexes sont semblables bien que certains auteurs rapportent que le bec de la femelle est moins grand que celui du mâle. Les juvéniles se distinguent facilement : ils ont la tête et le cou emplumés. Ils ne perdent progressivement ces plumes qu’entre l’âge de deux à trois ans. En vol, le dessous des ailes présente une teinte blanche mais avec une bande brune sur les  couvertures inférieures. L’extrémité des rémiges est noire.

Conservation

Cet ibis étant un prédateur redoutable, cette introduction pose maintenant de réels problèmes en France.

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LE TOURACO

Statut IUCN

redlist-preocmineure

classification

Nom scientifique Tauraco Leucotis

Ordre Musophagiformes

Famille Musophagidés

Le touraco en chiffres

Poids 200 à 315 g

Incubation 21 à 23 jours

Longévité 10-15 ans (en captivité)

Taille 43 cm

Portée 1 à 2 petits

alimentation

       fruits-légumes

RÉPARTITION

Forêts de moyennes montagnes et habitats boisés

 

 

Biologie

Ces oiseaux sont grégaires et arboricoles, il ne descendent à terre que pour se baigner ou pour boire. Bien qu’il soient de piètres voleurs, ils se déplacent d’arbres en arbres avec une certaine agilité. Tous les touracos sans exception sont très fortement territoriaux et restent en groupe familiaux pendant de longues périodes.

Le touraco à joues blanches, comme l’ensemble de ses congénères, niche en solitaire. Il est probablement monogame. Ses parades sont stimulées par l’annonce des premières pluies. Elles comprennent généralement des cris bruyants, des poursuites aériennes d’arbres en arbres et des offrandes rituelles de nourriture. Pendant ces traditionnelles parades, il adopte des postures très caractéristiques : il ouvre et ferme le bec, hérisse et abaisse sa huppe et agite légèrement la queue.

Conservation

Pour l’instant, aucune menace sérieuse n’est connue à l’encontre de cette espèce. Néanmoins, elle est assez fragile, et toute atteinte ou dégradation de son habitat très spécifique pourrait conduire assez rapidement à une réduction de ses effectifs.

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L’ARA MILITAIRE

Statut IUCN

classification

Nom scientifique Ara militaris

Ordre Psittaciforme

Famille Psittacidé

L’ara en chiffres

Poids 0,9 à 1,1 kg

Incubation 25-28 jours

Longévité 60 à 80 ans

Taille 70 cm de haut

Portée 2 à 3 petits

alimentation

fruits-légumes

REPARTITION

Forêts inondées d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale, depuis l’ouest du Mexique jusqu’en Bolivie et à l’ouest du Venezuela

 

 

Au zoo

McGee, Gips et DiNozzo sont nos trois Aras Militaires. Ils sont dans une volière en compagnie de deux Aras Macaos, un Amazone, et nos saïmiris (petits singes jaunes et noirs).

Biologie

Ce grand perroquet vert a le front rouge et une partie de ses ailes sont bleues.

Ils vivent en couple généralement fidèles et ils sont souvent vus en bandes d’une quarantaine d’oiseaux quand ils s’installent pour la nuit dans les grands arbres ou sur les façades des falaises.ara militaire3Ce sont des oiseaux très bruyants qui se font remarquer à l’aube et au crépuscule, pendant leurs trajets entre le dortoir et leur zone de nourrissage. Pendant ces vols, les deux partenaires du couple volent ensemble, l’un près de l’autre.
Les aras sont des oiseaux extrêmement intelligents. Bien souvent, leurs capacités cognitives sont comparées à celle d’un enfant de 4 ans. Les perroquets sont d’ailleurs réputés pour leurs talents d’imitateurs. Dans la nature, cette capacité étonnante leur serait utile pour faire fuir les prédateurs en imitant des sons qui leur feraient peur.

Conservation

Comme tous les perroquets, l’ara militaire est victime de sa beauté et de son intelligence. De plus en plus demandé sur le marché des Nouveaux Animaux de Compagnie, il est victime de captures illégales.

Il doit également faire face à une déforestation intensive, en partie liée au marché du bois exotique. La France en est d’ailleurs le plus gros importateur européen. En favorisant les essences locales ou en sélectionnant le bois exotique labellisé, nous évitons l’exploitation intensive, et bien souvent illégale, des forêts tropicales.

La perte de son habitat est également lié au bétail et à l’agriculture.

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LA GRUE DU JAPON

Statut IUCN

redlist-en-danger

classification

Nom scientifique Grus japonensis

Ordre Gruiformes

Famille Gruidés

La grue en chiffres

Poids jusqu’à 10 kg

Incubation 30 jours

Longévité 60 ans

Taille 150 cm de haut

Portée 1 à 2 petits

alimentation

viande   poissons    insectes

REPARTITION

La Grue du Japon est résidente à Hokkaido (Japon), mais cette espèce se reproduit aussi au nord-est de la Chine et dans la proche Russie, à l’extrême sud-est.
Elle hiverne en Corée et au Jiangsu, Centre-est de la Chine.

 

 

Biologie

Grue Japon Chine oiseaux zoo MerventLa Grue du Japon est la plus aquatique de toutes les grues et préfère les eaux profondes. Cette espèce vit dans les marais ouverts avec des roseaux et des laîches et dans les prairies humides où elle jouit d’une bonne visibilité.

Les Grues du Japon forment en général des couples unis pour la vie, et retournent régulièrement sur les mêmes sites de reproduction chaque année.
Les grues sont bien connues pour leurs merveilleuses « danses ». Ces parades comprennent des bonds saccadés, de gracieux bonds en l’air et des courses sauvages avec les ailes ouvertes.

Le nid est situé sur des eaux assez profondes, environ 50 cm de profondeur. Il est fait avec des roseaux et de l’herbe, et les deux partenaires le construisent ensemble. C’est une plate-forme avec parfois une sorte de fossé plein d’eau tout autour. La femelle dépose habituellement deux œufs.

Conservation

La dégradation de l’habitat avec le drainage des zones humides pour l’agriculture et l’industrie représente la menace la plus importante pour l’espèce.

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LE CALAO DE LEADBEATER

Statut IUCN

classification

Nom scientifique Bucorvus leadbeateri

Ordre Bucérotiformes

Famille Bucérotidés

Le calao en chiffres

Poids 2,5 à 6 kg

Incubation 40 jours

Longévité 45 à 60 ans

Taille 1 m de haut

Portée 1 petit

alimentation

viande    insectes fruits-légumes

REPARTITION

Habitats variés d’Afrique du Sud

calao L

AU ZOO

notre couple de calaos terrestres est assez craintif vis à vis des visiteurs mais les deux s’approchent facilement lors du repas. Il arrive même que la femelle vienne se servir dans les mains du soigneur.

BIOLOGIE

 

Le calao de Leadbeater possède de magnifiques yeux bleus aux longs cils. Il vit en groupe de quelques individus où un couple domine.

Pour couver, la femelle n’est pas emmurée (comme c’est le cas chez d’autres calaos). Elle reste au nid où elle est nourrie par tous les membres du groupe. Trois à cinq jours séparent la ponte du premier œuf du deuxième. Le premier éclot donc plus tôt et le poussin éliminera le second. Le taux de reproduction du calao est donc très faible.

Conservation

La population de calaos de Leadbeater est en régression. Son habitat est détruit pour l’agriculture intensive, ce qui limite la disponibilité en nourriture et en sites de nidifications. De plus, ce calao est chassé pour certaines croyances, pour le marché de la médecine traditionnelle ou encore parce que les mâles dominants, très territoriaux, ont tendance à s’attaquer à leur propre reflet dans les vitres qu’ils cassent à coups de bec.

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L’AUTRUCHE

Statut IUCN

classification

Nom scientifique Struthio camelus

Ordre Struthioniforme

Famille Struthionidé

L’autruche en chiffres

Poids 90 à 150 kg

Incubation 44 jours

Longévité 30 à 40 ans

Taille 1,75 à 2,75 m de haut

Portée 20 petits

alimentation

insectes herbe1     fruits-légumes feuilles

REPARTITION

Savanes africaines

Lycaon

Au zoo

Notre femelle autruche, Nabilla, profite d’une plaine africaine en compagnie des girafes, des watussis, des cicognes… Ses œufs, non fécondés, sont utilisés pour nourrir les ours, les singes omnivores et bien d’autres. Il faut compter 1h de cuisson pour obtenir un œuf dur !

Biologie

030315_1228_Lecerveaudu1L’autruche est le plus grand et le plus rapide (70 km/h) des oiseaux terrestres. Il s’agit du seul oiseau à ne posséder que 2 orteils, dont un muni d’une puissante griffe. Quant à ses yeux, ils détiennent le record de grosseur avec un diamètre de 5 cm !

Le mâle autruche creuse une dépression dans le sol en guise de nid. Il entame en- suite une parade pour séduire plusieurs femelles. La dominante pond une dizaine d’œufs, les autres femelles environ 4 chacune. Une vingtaine d’œufs est conservée, dont ceux de la dominante qu’elle est capable de reconnaître. Assistée par le mâle, elle couve puis élève les petits qui sont sevrés à l’âge de 18 mois.

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LA CIGOGNE BLANCHE

Statut IUCN

classification

Nom scientifique Ciconia ciconia

Ordre Ciconiiformes

Famille Ciconiidés

La cigogne en chiffres

Poids 3 à 3,5 kg

Incubation 32 à 34 jours

Longévité 20 à 30 ans

Taille 1,80 à 2,20 m d’envergure

Portée 3 à 5 petits

alimentation

viande

REPARTITION

Zones humides, terres agricoles d’Europe, d’Asie et d’Afrique

calao L

Biologie

Cigogne 4

 

 

Le couple de cigognes semble uni pour la vie. En réalité, ils sont surtout fidèles à leur site de nidification, plus qu’à leur partenaire. La femelle couve la nuit, et le couple s’alterne pendant la journée.

Pour identifier la cigogne en vol, et surtout ne pas la confondre avec le héron, il faut observer la tête. La cigogne vole le cou et les pattes bien tendus, tandis que le héron replie son cou.

Conservation

La cigogne blanche a failli disparaitre de notre pays dans les années 70. Grâce à des programmes de reproduction en captivité suivis de réintroductions, elle est aujourd’hui en pleine expansion !

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LE FLAMANT ROSE

Statut IUCN

 

classification

Nom scientifique Phoenicopterus roseus

Ordre Phoenicoptériformes

Famille Phoenicoptéridés

Le flamant en chiffres

Poids 2 à 3 kg

Incubation 28 à 31 jours

Longévité 40 à 50 ans

Taille 120 à 125 cm de haut

Portée 1 petit

alimentation

poissons

REPARTITION

Lacs, marécages et estuaires sud-américains

flamant rose

 

Biologie

Le flamant rose est capable de boire de l’eau salée et d’absorber l’eau de pluie à travers son plumage !

A greater flamingo (Phoenicopterus roseus) at the San Antonio Zoo, San Antonio, Texas. (Image ID: BIR033-00465)

Son bec pourvu de lamelles lui permet de filtrer l’eau qu’il ingère pour ne garder que les aliments, un peu comme une passoire.

Conservation

Le Flamant rose est souvent dérangé dans les colonies de reproduction par les activités humaines et les touristes. De même, les niveaux de l’eau trop bas peuvent affecter les résultats de la reproduction avec la réduction des ressources alimentaires.
En Egypte, le Flamant rose est tué ou capturé pour être vendu sur les marchés. La collecte des œufs existe encore dans certaines zones.
Mais actuellement, les populations paraissent stables et l’espèce n’est pas menacée.

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LA GRUE COURONNEE

Statut IUCN

classification

Nom scientifique Balearica pavonina

Ordre Gruiforme

Famille Gruidé

La grue en chiffres

Poids 3 à 4 kg

Incubation 28 à 31 jours

Longévité 20 ans

Taille 1,80 à 2 m d’envergure

Portée 2 à 3 petits

alimentation

viande    insectes

REPARTITION

Zones humides d’Afrique sub-saharienne

REPARTITION-GRUE-ROYALE

 

BIOLOGIE

Grue 5Souvent confondue avec la grue royale, la grue couronnée possède un plumage bien plus foncé et surtout une face plus colorée.

Cet oiseau grégaire et monogame niche au sol, bien caché dans les herbes hautes des zones humides. Comme toute grue qui se respecte, la grue couronnée possède une parade nuptiale étonnante, faite de sauts, de courbettes et accompagnée d’un concert de vocalises.

CONSERVATION

La grue couronnée noire est menacée par la chasse (médecine traditionnelle), les captures et surtout la dégradation des zones humides (drainage, agriculture intensive, pollution…). Dans l’aire de répartition de cette grue, plus de 120 sites sont protégés par la Convention de Ramsar. Celle-ci a pour mission « la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération internationale, en tant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier ».

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